Urgent : défendez la liberté de prescription !
Urgent : défendez la liberté de prescription
Posted on 1 juin 2023 by Gérard Maudrux
Des millions de Français risquent de faire les frais de la dernière charge de Monsieur Molimard contre le Professeur Didier Raoult. Cette attaque ne concerne pas que les problèmes personnels de ce monsieur en mal de notoriété, c’est surtout une grave attaque contre la liberté de prescription, et contre la prescription hors AMM quand on n’a pas mieux pour soigner.
Qu’a fait le professeur Raoult ? Il a soigné des patients venus le lui demander, ce que doit faire tout médecin. Faute d’avoir un traitement adapté disposant d’une AMM, il l’a fait avec un produit éprouvé qui a déjà sauvé des centaines de millions de personnes dans le monde dans d’autre indications. C’est ce que font tous les médecins dans l’intérêt de leurs patients. En France, l’Académie de Médecine et l’Ordre des Médecins ont établi en 2020 que cela concerne 20% des prescriptions médicales. Demain les médecins n’oseront plus le faire à cause de cette attaque. Sans compter tous les patients actuellement sous hydroxychloroquine, pour des maladies chroniques, qui vont stresser car on leur dit après des années que ce produit serait dangereux.
Qu’a fait monsieur Molimard (Bordeaux) ? Prenant bien soin d’occulter les résultats et la transparence de l’activité du Professeur Raoult, il qualifie ces soins d’» expérimentation sauvage », alors que ce ne sont que des soins demandés par les patients, bien informés et avec leur libre consentement et prescrits dans le respect de la loi. C’est un peu fort de la part de quelqu’un qui a soutenu une expérimentation à grande échelle, sous contrainte, sans aucune transparence, avec des produits peut-être approuvés, mais non éprouvés et encore sans AMM, occultant ses conséquences. Faites ce que je dis mais pas ce que je fais !
La presse ne l’a pas remarqué, mais monsieur Molimard n’a pas réussi à mobiliser la médecine française pour son action. On trouve dans les signataires de la tribune du Monde seulement deux personnes connues, citées comme membres de l’Académie des Sciences (institution non médicale), institution qui apparemment n’a pas voulu suivre son Président le Pr Fischer dans cette démarche. La seconde, bien connue ici et n’est pas médecin. Pour les autres, ce n’est pas le gotha de la médecine française, avec des inconnus, dont des rééducateurs, une plateforme informatique, un centre d’investigations cliniques, une « conférence des comités de protection des personnes », des néphrologues, des gastro-entérologues, des cancérologues,… bref, peu de médecins spécialisés sur le sujet.
Monsieur Molimard aurait sans doute préféré que le Professeur Raoult laisse certains patients mourir sans traitement plutôt que d’essayer de les traiter. Je lui conseille de méditer sur la raison d’être des médecins, et ces propos d’ Ambroise Paré :
« guérir parfois, soulager souvent, soigner toujours »
Alors vous, médecins, professionnels de santé, scientifiques, défendez la liberté de prescription afin qu’il n’y ait pas un précédent fâcheux et préjudiciable pour la santé de tous, en apportant votre signature au texte ci-dessous :
Tribune initiée par l’association BonSens.org
Si vous êtes médecin ou scientifique dans le domaine de la santé ou de la biologie au sens large, et que vous souhaitez être signataire de cette tribune, merci de nous l’indiquer par mail à contact@bonsens.info en précisant votre profession.
La prise en charge précoce des patients Covid19 a sauvé des vies
Nous, signataires de cette tribune, de par notre pratique hospitalière face à la Covid19, notre pratique de médecine de ville et/ou suite à nos lectures de plusieurs centaines de publications scientifiques peer-reviewed sur le sujet, nous confirmons que la prise en charge précoce des patients atteints de Covid19 a sauvé des vies.
Non il n’y a pas d’études cliniques sauvages à l’IHU Marseille
Nous affirmons que les études retrospectives rassemblant les données hospitalières de patients soignés au sein d’un établissement ne constituent pas des « essais cliniques sauvages ». Ce sont des études d’observation fondées sur l’acte de soin dont la qualité scientifique n’est pas moindre que celles des essais randomisés généralement controlés par l’industrie pharmaceutique. Il est important pour l’avancée de la science médicale que ce type d’étude soit publié dans des journaux scientifiques et que les données soient mises à disposition de la communauté scientifique.
Nous soutenons la démarche de soins précoces proposée à l’IHU Marseille
Nous soutenons donc la démarche de soins précoces qu’a adoptée dès mars 2020 l’IHU de Marseille sous la direction du Professeur Didier Raoult et nous soutenons sa démarche de publier les résultats de ces traitements précoces pour la communauté scientifique et pour la qualité du débat public.
Non le Professeur Raoult n’est pas isolé
Nous affirmons que le Professeur Raoult n’est pas isolé dans le monde médical et scientifique et que dans de nombreux pays tels que l’Inde, la majeure partie des pays d’Afrique, ou de nombreux états brésiliens, les soins précoces ont été utilisés avec succès.
L’hydroxychloroquine et l’ivermectine ont un intérêt indéniable dans la Covid19
Nous soutenons que plusieurs centaines d’études revues par les pairs rapportent un avantage signifificatif indéniable aux traitements à base d’hydroxychloroquine et /ou d’ivermectine associée ou non à l’azithromycine ou la doxycycline, dans la prise en charge précoce de la maladie Covid19. Nous rappelons que le Professeur Raoult avait précisé très tôt que l’hydroxychloroquine seule avait une efficacité relative et que seule la combinaison avec l’azithromycine était pour lui vraiment efficace.
L’hydroxychloroquine à doses courantes n’est pas dangereuse
Nous rappelons que l’utilisation en toute sécurité de l’hydroxychloroquine, de l’ivermectine avec ou sans azithromycine est très bien connue des médecins hospitaliers et des médecins de ville, et que lorsque ces molécules ont été utilisées à doses courantes sur une période brève en traitement précoce, aucune étude sérieuse n’a pu prouver un quelconque sur-risque pour les patients. Au moment où les autorités sanitaires ne préconisaient que le Doliprane® et le confinement des malades à leur domicile, le soin précoce avec des médicaments très bien connus des médecins a sauvé des vies.
Les médecins peuvent prescrire hors AMM
Enfin nous rappelons que jamais l’hydroxychloroquine ni l’ivermectine n’ont été interdites de prescription en milieu hospitalier, et qu’en médecine générale, l’interdiction de prescription de l’hydroxychloroquine n’a été effective qu’entre le 25 mars 2020 et le 10 juillet 2020.
Cette liberté de prescrire a été depuis confirmée par l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) et le Professeur Salomon, Directeur général de la santé, qui ont déclaré que les médecins pouvaient prescrire hors AMM cette molécule.
Selon l’Académie de Médecine et l’Ordre des Médecins, en France 20% des prescriptions sont « hors AMM », pouvant aller jusqu’à 80% dans certaines spécialités. Pourquoi ce qui est largement autorisé et utilisé par tous les médecins, ne le serait pas pour le Pr Raoult ?
Des essais randomisés stoppés précocement alors qu’il y avait un signal d’efficacité
Nous rappelons aussi que lors de la publication de l’étude frauduleuse du Lancet, Monsieur Véran, alors ministre de la santé, avait fait suspendre les inclusions de patients dans les groupes hydroxychloroquine des essais randomisés en cours Discovery et Hycovid et lorsque la fraude a été dévoilée, et la publication du Lancet rétractée, ces inclusions n’ont pour autant pas été reprises alors qu’il était visible qu’il existait déjà un signal d’efficacité de la molécule qui aurait pu être possiblement confirmé par une cohorte plus importante.
Nous demandons que les signataires de la tribune contre le Pr. Raoult précisent leurs conflits d’intérêts
Nous sommes donc en désaccord sur ce sujet avec la tribune d’une vingtaine de scientifiques publiée dans le journal Le Monde le 28 mai 2023, et demandons à ce que leurs conflits d’intérêts soient divulgués au grand public afin d’éclairer les citoyens sur les motivations de leur prise de position.
Commission d’enquête indépendante
Pour finir, nous nous associons à la demande du Professeur Raoult qu’une commission d’enquête indépendante avec des experts internationaux soit mise en place afin d’évaluer la performance des thérapeutiques précoces telles que celles prescrites à l’IHU, et utilisées dans de nombreux pays.
L’éternelle histoire de la paille et de la poutre.
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