Financement participatif du livre “Aux origines de la théorie du complot”

Cette campagne de financement participatif est vouée à cofinancer la publication de ce livre qui nous coûte 9000 € en frais fixes : l’achat des droits, la traduction, la mise en page, les corrections, l’impression, la promotion, les frais de port…

Avec votre aide, l’objectif de 4000€ permettra à l’ouvrage de voir le jour !

Pour comprendre les origines et l’usage du label « Théorie du complot », il faut remonter en 1964 où la CIA popularise ce terme pour désigner toutes les théories refutant la version officielle et les conclusions de la Commission Warren sur l’assassinat du président John F. Kennedy. Depuis, la fréquence et le champ d’application de ce terme ont explosé.

Bien qu’au départ, le label “théorie du complot” n’était pas un objet de dérision ni d’hostilité, il est aujourd’hui déployé comme un outil de stigmatisation insultant pour écarter tous types de soupçons à l’égard du gouvernement, faisant passer ces derniers pour les symptômes d’une pensée déficiente.

Le problème est que la « Théorie du complot » est un label qui ridiculise toutes les suspicions de complot en général. Avec, pour conséquence, le fait de décourager les citoyens d’exprimer des doutes sur les motivations et les actions de leurs dirigeants, quelles que soient les circonstances.

Pourtant, les complots n’ont-ils pas toujours existé, et ce à toutes les périodes de l’histoire ? Et n’est-il pas légitime d’exercer une surveillance sur ceux qui nous gouvernent ?

Cette attaque ad hominem, destinée à juguler le scepticisme croissant des populations vis-à-vis des élites, est préjudiciable en tant que règle de régulation du débat politique, car il assimile la non-conformité intellectuelle à l’irrationalité et cherche à imposer la conformité au nom de la raison, du civisme et de la démocratie. Cette stigmatisation systématique nous amène à nous taire, à nous autocensurer et à nous diviser. Par ailleurs, elle autorise, en les dissimulant, le développement de « Crimes d’Etat contre la Démocratie” (High crimes), qui ne sont pas des entorses occasionnelles à la souveraineté populaire, mais peuvent déclencher des guerres, voler des élections, modifier les orientations de la nation et engendrer la peur et la haine.

Dans cet essai audacieux et à contre-courant de la littérature pléthorique sur le sujet, le professeur en sciences politiques Lance deHaven-Smith revient sur les racines et la face cachée de cet outil de contrôle des masses, à travers l’analyse d’évènements historiques allant de l’assassinat de JFK aux attentats du 11 septembre. Il donne des clés factuelles et pédagogiques pour comprendre cette stratégie qui rend inconvenante toute tentation de diverger de LA version officielle, et réhabilite le droit de savoir, de comprendre, de douter.

Les États-Unis ont un demi-siècle d’avance sur l’Europe dans cette ingénierie sociale. S’intéresser au cas américain est non seulement inspirant, mais permet une lecture de notre propre futur.

Format : 14 x 22 cm
Nombre de pages : 420
Prix : 24,90 €
Collection : Société civile
Date de parution : 15 mars 2021