Du G7 à COP21 : qui fait vraiment sa part ?
Foin des grands discours creux de nos gouvernants: des actes !
Au lendemain du G7 et à moins de six mois de COP21, on peut légitimement s’interroger sur la capacité des Etats à impulser une véritable dynamique en matière de lutte contre les dérèglements climatiques. Les vœux pieux formulés par les nations responsables d’une large part des émissions de gaz à effet de serre ressemblent fort aux vœux pieux formulés il y a six ans au G8 d’Aquila, puis à Copenhague. Lundi au G7, seules 35 minutes ont été consacrées au climat, les débats ayant été accaparés par la question de la lutte contre le djihad !
Et c’est là qu’on touche aux limites de notre système : prôner la croissance infinie en voulant préserver la planète, tout en tremblant devant les fanatismes nourris par les inégalités que nous induisons, c’est faire plus que le grand écart… Les « pompiers » sont pleins de bonne volonté, mais ils fabriquent des allumettes à longueur d’année !
D’où la nécessité d’une approche globale de notre avenir commun, avec un véritable « changement de paradigme » tel que le suggère Pierre Rabhi. C’est le propos du roman Le cri du Colibri paru le 18 avril aux éditions Yves Michel : plutôt que d’attendre de nos dirigeants des miracles dont ils n’ont pas les moyens, soyons nous-mêmes les graines du changement que nous souhaitons pour le monde. Non pas dans un esprit frondeur et révolutionnaire, mais dans une pleine conscience de l’importance du rôle de chaque citoyenne, chaque citoyen, à travers ses choix individuels et ses comportements au quotidien.
Sans compter que « faire sa part », ça peut générer de la joie et de l’enthousiasme, véritables leviers du changement, plus précieux que jamais !
LE CRI DU COLIBRI , par Michel HUTT, éditions Yves MICHEL
En vente en librairies et sur notre blog. 16,50 €
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