Dix raisons pour ne pas tous se faire vacciner

La première voie pour sortir de l’épidémie, c’est les vaccins ?

« La première voie pour sortir de l’épidémie, c’est les vaccins », prophétisait Emmanuel Macron, le 13 avril 2020, un mois à peine après le 17 mars, premier jour du premier confinement sanitaire relatif au Covid-19 en France. La prédiction – ou la prédication, c’est selon – sera ensuite mise comme une balle dans nos têtes, même les plus dures. Le sénateur des Hauts-de-Seine, Pierre Ouzoulias, déclarera lui-même que le projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire, déposé le 19 juillet 2021, avait dû être voté en urgence, « le pistolet sur la tempe » ; comme après « une garde à vue qui se prolonge jusqu’à ce qu’on avoue un crime, précisera la sénatrice de la Haute-Savoie, Sylviane Noël. Là, c’était jusqu’à ce que l’on cède sur ce texte. » (Public Sénat, 27 juillet 2021.) Après la Boulè, donc, le public ; après les citoyens, les esclaves. Le 10  août 2021, un collectif de dix médecins réanimateurs, parmi lesquels Nadia Aissaoui1, secrétaire du Collège des enseignants de médecine intensive et de réanimation à l’hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris, fera paraître une tribune dans le journal Le Monde, où il « explique pourquoi le vaccin apparaît comme la seule issue pour freiner l’épidémie » de Covid-19.

Cette tribune, payante (nous soulignons), intitulée « Les dix raisons pour lesquelles nous pensons que tous les Français doivent être vaccinés », avise, alarme, enjoint : enjoint les dominés de se faire vacciner, enjoint les dominants de rendre le vaccin non plus seulement « indispensable » (Olivier Véran, 26  août 2021), mais obligatoire : « Ça peut venir à un moment. » (Gabriel Attal, 29  août 2021.) Las ! Consensuelle à souhait, elle commence par un argument d’expérience sur la sévérité potentielle du virus, se poursuit par un rappel des symptômes post-Covid, dit que « ce vaccin [en vrai à décliner au pluriel, et qui pour d’aucuns n’en est pas] est une vraie prouesse scientifique, médicale et sociétale », évoque « la solidarité nationale et l’entraide hospitalière » « merveilleuses », bref : Martine au pays d’Iznogoud. Rien sur les modalités de la vaccination, rien sur le vaccin lui-même, aucune réponse à aucune des questions clamées par les millions de manifestants opposés à ces vaccins-là, aujourd’hui, dans ces conditions opaques, non plus qu’au pass sanitaire forçant à obéir une population lasse des à-peu-près et autres mensonges officiels.

Or, c’est bien parce que les modalités de la vaccination et le vaccin lui-même sont sujets, sinon à caution, du moins à questionnement, et que depuis mars 2020, l’administration désastreuse de la crise sanitaire par le gouvernement français a sapé toute confiance populaire dans la science, que la propagande vaccinale a été rendue nécessaire. Jean-Claude Kaufmann, sociologue, directeur de recherche honoraire au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), a beau souligner à son tour « la solidité quasi irréfutable des arguments en faveur du vaccin » (Le Monde, 26 août 2021), s’il nous était offert de répondre librement à ladite tribune, loin de brandir une vaine pancarte antisémite aussitôt pointée comme la preuve d’une supposée violence idéologique de la totalité des opposants à la politique sanitaire du gouvernement, voici ce que nous ferions : tout en faisant remarquer (nous ne serions en cela ni le seul ni le premier) que la vaccination doit demeurer un choix individuel, une liberté fondamentale, nous listerions :

Les dix raisons pour lesquelles nous pensons, nous, que tous les Français ne doivent pas se faire vacciner :

  1. La destruction des services publics hospitaliers et celle de l’Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS) ;
  2. La dénégation des alternatives thérapeutiques (soins préventifs et précoces extrahospitaliers) au profit du seul paracétamol ;
  3. La disproportion entre les mesures prises au nom de la santé publique et l’atteinte aux libertés qu’elles engendrent ;
  4. L’obligation de se voir administrer des produits sans transparence encore en phase 3 des essais cliniques en Europe, et aux effets secondaires graves et mortels de plus en plus reconnus ;
  5. Le refus de la suspension des brevets industriels affirmé par Emmanuel Macron ;
  6. Les profits financiers records accumulés par les laboratoires pharmaceutiques ;
  7. L’opacité des contrats d’achat des vaccins au nom du secret industriel, et l’immunité collective conférée aux laboratoires pharmaceutiques en cas de plainte au pénal pour effets secondaires graves ;
  8. Les conflits d’intérêts touchant force scientifiques partisans de la vaccination générale, ainsi que le lien entre le président du Conseil constitutionnel (Laurent Fabius) et le directeur associé du cabinet international de conseil en stratégie McKinsey & Company (Victor Fabius) ;
  9. Une suite ininterrompue de scandales, de celui des masques sanitaires à celui des tests, en passant par l’étude corrompue de la revue scientifique médicale britannique The Lancet ;
  10. La mise en place d’un pass dit « sanitaire » contraire à chacun des trois points de la devise républicaine : Liberté, Égalité, Fraternité.

Peut-être, en effet, conclurions-nous donc, que « la vaccination est le moyen le plus efficace pour lutter contre le virus » (Emmanuel Macron) ; mais alors, l’immunité collective n’étant plus de mise, une vaccination ciblée, avec un vaccin digne de ce nom, stérilisant, à l’efficacité totale ou presque et à la durée de protection longue. Un vaccin, quoi. Non, un produit de supermarché développé en urgence, qui ne trouve acquéreur que dans le cadre d’une campagne de propagande acharnée proche de celle vantant les propriétés nutritionnelles d’une tranche de viande rouge sous plastique2. Et sans détruire l’hôpital, et sans dénier la possibilité des soins aux malades, etc.

En attendant, les produits imposés en France comme dans le monde entier depuis le début de l’année 2021 empêchent-ils l’infection au SRAS-CoV-2 ? Non. En empêchent-ils la transmission ? Non. Et réduisent-ils le risque de complications, d’hospitalisations et de décès ? À peine. La campagne de vaccination mondiale actuelle n’est pour l’heure une réussite que pour, un, les actionnaires, deux, les effets secondaires.

1 Nadia Aissaoui, qui, sur le site internet eurosfordocs.fr « pour la transparence du lobbying des industries de santé » (consulté le 10.08.21), déclare plus de 17 000 € d’intérêts, dont des « conventions » et autres « avantages » signés avec l’entreprise Astrazeneca pour des sommes allant de 192 à 2 308 €.

2 Voir la comparaison établie avec l’affaire du Dengvaxia, aux Philippines, en 2015, par Jean-Paul Bourdineaud, professeur de biochi-mie et toxicologie environnementales à l’Université de Bordeaux et membre du Conseil scientifique du Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN), dans sa Lettre à Charlie à propos de sa fascination vaccinale et de ses positions réductionnistes vis-à-vis des opposants au sésame sanitaire, 29 juillet 2021. https://criigen.org/wp-content/uploads/2021/08/2021-07-29_ Lettre-a-Charlie-Hebdo-juillet-2021-02_D.pdf

Par Stéphane Polsky auteur du livre numérique : Le pass sanitaire, c’est la liberté ? Essai sur la propagande vaccinale… et politique, Ed Yves Michel, 01/11/2021

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