Disparition programmée de la monnaie en cash : danger !

3e54334Hé, c’est pas une blague :

Disparition de la monnaie programmée: Au Danemark, il ne sera bientôt plus possible de régler en espèces les stations services, les cafés et les restaurants

Lisez cet article sur le site Les Moutons enragés. Cela ressemble fort à une manœuvre des banquiers pour nous “serrer” un peu plus…

Des citoyens s’en émeuvent, comme en Allemagne où l’usage de payer en cash est beaucoup plus répandu qu’en France, par exemple; des pétitions circulent.Argent, dettes et banques

Nos auteurs aussi : André-Jacques Holbecq, Philippe Derudder. Ils rapportent le message ci-dessous : Y.M.

Bonjour les amiEs,

On parle de plus en plus de la suppression du cash; seule la monnaie scripturale bancaire existerait et les paiements ne pourraient plus être effectués que par carte ou par application sur votre téléphone portable. Et alors ?

Alors lisez ce court article pour réaliser les conséquences liberticides auxquelles nous serions exposés

Insidieusement, de nombreuses mesures législatives ou réglementaires tendent à exclure les espèces (le cash / l’argent liquide) de nos vies, à le rendre hors-la-loi.
De telles dispositions ont récemment été prises : renforcement des restrictions sur les paiements en espèces, limitation des retraits et dépôts d’espèces, contraintes sur les systèmes de paiements acceptés par les commerçants, mesures tendant à rendre obligatoires les paiements par cartes de débit ou de crédit, etc.
L’instauration d’une société sans espèces consacrerait la disparition d’un droit fondamental : celui de la propriété de ce qui a été légitimement acquis et que la monnaie sous forme d’espèces matérialise.
Article 17 de la Déclaration universelle des droits de l’homme :
> 1. Toute personne, aussi bien seule qu’en collectivité, a droit à la propriété.
> 2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.
En effet :
l’instauration d’une société sans espèces nous soumet au monopole du lobby bancaire. Lorsque nous déposons de l’argent dans une banque, il ne nous appartient plus : nous devenons créanciers de notre banque qui nous doit notre argent. En cas de crise financière et bancaire, la seule défense que nous ayons en tant que citoyen ordinaire consiste à retirer notre argent. Dans une société sans espèces, cela deviendra impossible.
l’instauration d’une société sans espèces institue un droit de regard de l’État sur tous les achats et ventes que nous effectuons (heures et lieux compris), ce que les dispositions permettent.
l’instauration d’une société sans espèces rend possible la mise au ban de la société d’un individu de façon instantanée. Sans aucune procédure légale, avec seulement l’intervention d’un « fonctionnaire habilité » ou même par une erreur technique, nos comptes peuvent être bloqués et nous ne pouvons plus effectuer aucun achat d’aucune autre façon.
l’instauration d’une société sans espèces rend les déposants prisonniers de leur banque, sachant que les nouvelles dispositions européennes prévoient que nous autres déposants serons désormais sollicités en cas de faillite de notre banque (bail-in).
l’instauration d’une société sans espèces rend possible une taxation arbitraire de nos dépôts bancaires liquides en cas de nouvelle crise, comme l’a vivement recommandé madame Lagarde, présidente du Fonds monétaire international.
l’instauration d’une société sans espèces rend possible l’application de taux négatifs comme cela est déjà en vigueur dans certains pays. Ce n’est qu’un impôt de plus prélevé sur nos comptes bancaires ; un impôt levé arbitrairement — sans avoir été débattu ni voté — pour subventionner les banques toujours « trop grosses pour faire faillite ».
La société sans espèces rend possible l’arbitraire et la prédation.
Elle est contraire au droit de propriété.
Emmanuel MALMENDIER , > Licence en droit U.Lg. > Master en fiscalité U.Lg. – Hec > Comptable – Fiscaliste agréé

Commentaire de Philippe Derudder : j’ajoute cependant qu’il ne faut pas regarder les choses que sous cet angle. Supprimer le cash rendrait la vie bien plus difficile à tous ceux qui vivent d’économie souterraine, d’activités criminelles, de pots de vin etc…
Si on devait donc aller vers la suppression du cash ce ne pourrait être qu’à deux conditions :
– instauration d’un système monétaire à monnaie pleine; dans ce cas les dépôts sont comptabilisés hors bilan et la monnaie reste donc notre propriété. Si la banque fait faillite, notre argent est sauf
– Inscription dans la constitution de l’interdiction formelle à toute personne physique ou morale, à toute institution ou organisme public, à toute agence de renseignement d’accéder et d’utiliser les données, sauf dans le cas express d’un mandat délivré par deux juges dans le cadre d’une enquête criminelle justifiée.
Ces conditions malheureusement ne font absolument pas partie du projet. Merci d’y réfléchir et de transmette largement car cette question est de toute importance; les concitoyens que nous sommes devons être informés et soit nous opposer soit exiger les conditions d’application.
Bonne journée
Philippe

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *