Nous, citoyens, nous posons nos doléances !

A l’initiative de l’association des Maires ruraux de France, la mairie d’Eourres (Hautes-Alpes) a été ouverte le 15 décembre 2018 et ses habitants ont déposé les doléances et souhaits ci-dessous.

Et vous ? Avez-vous rédigé vos doléances citoyennes ?

  • le Référendum d’initiative Citoyenne, avec ses 4 volets : révocatoire, constituant, législatif et abrogatoire
  • Mettre en œuvre les solutions alternatives existantes, qui sont nombreuses
  • Limiter le pouvoir des lobbies, lesquelles font les lois
  • Stop aux manipulations des médias qui se focalisent sur les violences
  • Stop aux violences policières sur personnes paisibles
  • Mouvement des coquelicots : fin des pesticides de synthèse et des nanoparticules (le point le plus plébiscité)
  • Sortir du nucléaire au profit des énergies renouvelables
  • Stop aux violences contre les animaux
  • Reconnaissance des médecines douces, des savoirs ancestraux
  • Cesser les vaccinations obligatoires
  • Dissoudre l’Ordre des médecins ou en réviser le fonctionnement dans un sens démocratique
  • Clarté et justice fiscale par rapport aux multinationales qui ne paient pas d’impôts, à la différence des PME et des citoyen.ne.s
  • Mener une vraie réflexion sur la place de l’humain dans la nature et dans le monde, sur la finalité de l’humain ; davantage de philosophie, de vision
  • Favoriser des transports publics (trains, etc.)
  • Santé : favoriser la prévention (qui est différente du dépistage !)
  • Une vraie réflexion sur les flux migratoires, davantage de solidarité ; cesser d’envoyer nos surplus agricoles subventionnés (donc à bas prix) vers les pays pauvres, cesser de les piller, reconnaître et respecter les savoirs ancestraux locaux.
  • Ouvrir des espaces de débats où tout est entendable, plus d’écoute
  • Liberté de choix de l’école et de la pédagogie par les parents
  • Exiger plus de solidarité de la part des plus hauts revenus
  • Taxer les transactions financières
  • Relever le niveau des plus petites retraites
  • Halte au marasme et à la léthargie qui asphyxient nos territoires ruraux
  • Refonder les services publics à l’échelle des bassins de vie territoriaux = création de Maisons des services publics du territoire
  • Pas de village sans villageois ; aide au fonctionnement des associations animant la vie sociale et culturelle
  • Mise en oeuvre d’une politique du logement par la réhabilitation écologique du bâti ancien et le blocage des loyers abusifs
  • Soutien à la création et à la diffusion culturelle à destination de tous les publics que ce soit par le livre, l’image, la musique ou la légalisation des référendums d’initiative populaire à l’échelle municipale et territoriale (Com-com)
  • Soutien effectif par l’accompagnement , la formation et des mesures fiscales adaptées à l’installation des jeunes créateurs d’entreprises, que ce soit dans l’agriculture, l’artisanat, le commerce, les services, le tourisme, etc.
  • Baisse des impôts et taxes pour les petites entreprises compensés par le rétablissement de l’ISF, les rentrées gagnées sur l’évasion fiscale, la taxation des grands groupes échappant à l’impôt
  • Redéploiement des aides agricoles en direction des petites exploitations créatrices d’emplois. Fin de l’utilisation des pesticides de synthèse. Favoriser les circuits courts par la création de centrales d’achat territoriales ayant priorité pour l’approvisionnement des services collectifs de restauration (cantines scolaires, maisons de retraite, hôpitaux, etc.)
  • Elargissement du service civique à tous les âges de la vie
  • Soutien à la participation citoyenne à la chose publique
  • Entre la commune, souvent de taille très réduite, et la Communauté de communes, aujourd’hui hors de vue, relancer la notion de « Pays », représentative d’un bassin de vie
  • Création d’une qualification légale dite des « Biens communs » visant notamment l’eau, l’air, la forêt, qui se verraient dotés d’une législation d’usage caractérisée par : une protection intemporelle – une exploitation appropriée – une gestion désintéressée
  • Désenclaver les territoires : transports publics et services internet
  • je suis pour une meilleure justice sociale et écologique. Je ne crois pas que le système actuel puisse aller dans ce sens, et c’est pourquoi, non seulement je souhaite le départ du gouvernement actuel et de macron mais également de nouvelles bases pour une nouvelle république.
  • Dans le domaine économique: privilégier l’industrie et le commerce local, en taxant fortement les transports de longue distance (beaucoup d’industriels font fabriquer leurs produits en Europe de l’Est, voire en Asie du Sud-Est ; résultat : de moins en moins d’industries sur le sol français.).
  • Dans le domaine des services publics: cesser de les concevoir en termes de rentabilité ; ceci est une courte vue qui ne prend pas en compte les externalités ! Fournir des voies ferroviaires, des hôpitaux, une éducation nationale, une justice, une police, etc. dignes de ce nom.
  • Dans le domaine énergétique: décentraliser la production au maximum, ce qui éliminera les pertes de transport et la vulnérabilité. Privilégier et encourager fiscalement fortement les énergies renouvelables, en mix énergétique.
  • Dans le domaine politique: je reprends une proposition qui circule sur les réseaux sociaux qui consiste à instaurer quatre référendums : révocatoire, constituant, législatif et abrogatoire. Je suppose que vous les trouverez facilement sur internet, sinon, je vous en donnerai le détail.
  • Dans le domaine fiscal: faire en sorte que toutes les entreprises payent le même taux d’impôts ; stop à l’évasion fiscale, qui ne profite encore une fois qu’aux grandes entreprises (les GAFAM et autres). Ces grandes entreprises profitent pourtant à plein des infrastructures et des services publics du pays. Lutter efficacement contre l’évasion fiscale (80 milliards d’€ annuels) au lieu de taxer les classes moyennes ou pauvres, au lieu de réduire le personnel des services fiscaux de plusieurs milliers de personnes.
  • Dans le domaine législatif:  les gouvernements successifs privilégient toujours les intérêts du grand capital au détriment de ceux des citoyens ; vous êtes le gouvernement des lobbies : la FNSEA, les chasseurs, l’industrie pharmaceutique, le pétrole, le nucléaire, etc. la liste est longue. Tout est comme si ces lobbies tenaient le gouvernement en otage, peut-être pour bons services rendus…
  • Dans le domaine règlementaire: simplifier la réglementation pour les PME, à la différence des grandes entreprises. En effet, tout semble fait pour favoriser les grandes entreprises au détriment des petites ; nous, patrons de PME, sommes découragés par la masse de tracas administratif. Que deviendra notre économie lorsque moins de personnes se risqueront à créer ou reprendre des entreprises ? C’est la même crise de vocation que pour les maires de petites communes…
  • Dans le domaine de la santé: mettre un coup d’arrêt à l’industrie pharmaceutique (plus de 1 000 milliards de chiffre d’affaires, dont une bonne part pour corrompre les élus…) dont les ministres de la santé successives semblent être les voyageuses de commerce. Remettre à plat toute la politique de la santé qui n’est aujourd’hui qu’un vaste « marché » très lucratif. Commencer par une éducation à la santé dès un jeune âge, mettre l’accent sur la prévention (et non pas sur le dépistage, comme faisait la confusion une ministre de la santé récente), et l’usage des plantes et autres préparations peu coûteuses et sans effets secondaires.
  • Dans le domaine agricole: réorienter complètement la politique vers une agriculture biologique et durable. Renvoyer la FNSEA dans ses foyers. Cesser les agrocarburants. Permettre l’usage des PNPP (préparations végétales de traitement, lesquelles sont toujours contestées par les lobbies agrochimiques).
  • Dans le domaine éducatif: remettre tout à plat et s’inspirer du modèle finlandais ; décentraliser, permettre de la souplesse aux maître.ss.es des classes.
  • Dans le domaine monétaire: émettre une monnaie nationale non convertible mais garantie par l’Etat pour financer les grands travaux d’infrastructure et de transition énergétique.

Scribe : Yves MICHEL ym@yvesmichel.org 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *